des croyants vigoureux Dana la foi et la fraternité en temps de confinement 23

Bonjour à tous.

Ce soir, nous nous retrouverons à distance pour ceux qui le souhaitent pour célébrer la Passion du Seigneur.

Trois étapes majeures dans cette célébration : 

l’écoute de la Passion selon St Jean,

l’intercession très développée pour tous les hommes pour qui Jésus a donné sa vie,

la vénération de la croix par qui Jésus nous a sauvé.

En temps normal, il y a aussi la Communion au Corps du Christ qui ne nous sera pas possible, cette année.

Je vous invite à préparer votre logement pour ce temps de prière avec toute l’Eglise.

Si vous le pouvez, disposez à côté de votre ordinateur ou de votre téléphone une bougie, une Bible, une image ou ne icône, ainsi qu’une croix portant Jésus.

C’est cette croix que vous pourrez vénérer en même temps que tous les autres participants le ferons chez eux. Chaque personne présente chez vous pourra prendre ce crucifix, l’embrasser, le toucher, le contempler, en prenant le temps.

Cette célébration est grave et belle, toute empreinte de cet événement de notre salut qu’est la mort du Christ.

Bon vendredi saint.

Pour vous joindre à la célébration cliquez sur le lien suivant : 

https://zoom.us/j/698030116

ID de réunion : 698 030 116

Aujourd’hui 10 avril, vendredi saint

Prions (oraison de l’entrée dans la célébration de la Passion)

Seigneur, nous savons que tu aimes sans mesure,

toi qui n’as pas refusé ton propre Fils

mais qui l’a livré pur sauver tous les hommes.

Aujourd’hui encore, montre-nous ton amour : 

nous voulons suivre le Christ qui marche librement vers sa mort ; 

soutiens-nous comme tu l’as soutenu,

et sanctifie-nous dans le mystère de sa Pâque,

Lui qui règne pour les siècles des siècles.

Dans la Parole de Dieu aujourd’hui (Isaïe 53,3-5) : 

Méprisé, abandonné des hommes, homme de douleurs, familier de la souffrance, il était pareil à celui devant qui on se voile la face ; et nous l’avons méprisé, compté pour rien.

En fait, c’étaient nos souffrances qu’il portait, nos douleurs dont il était chargé. Et nous, nous pensions qu’il était frappé, meurtri par Dieu, humilié.

Or, c’est à cause de nos révoltes qu’il a été transpercé, à cause de nos fautes qu’il a été broyé. Le châtiment qui nous donne la paix a pesé sur lui : par ses blessures, nous sommes guéris.

Dans la 2ème lecture (Hébreux 5,3 8-9) : 

Bien qu’il soit le Fils, il apprit par ses souffrances l’obéissance et, conduit à sa perfection, il est devenu pour tous ceux qui lui obéissent la cause du salut éternel.

Et dans l’Evangile (Jean 19, 30 et 34) : 

Quand il eut pris le vinaigre, Jésus dit : « Tout est accompli. » Puis, inclinant la tête, il remit l’esprit.

Un des soldats avec sa lance lui perça le côté ; et aussitôt, il en sortit du sang et de l’eau. 

Jésus est mort un jour du temps, après avoir subi l’épouvantable supplice de la croix.

En effet, le coeur des hommes s’est déchaîné contre lui dans une rage haineuse et délirante, comme il sait aussi se déchaîner dans les grandes horreurs dont l’histoire rend compte :  la Shoah, les génocides arméniens ou rwandais et tous les acharnements domestiques qu’on ignore et qui détruisent tant de femmes et d’enfants.

Jésus sait tout cela, il connaît le coeur des hommes ;  et il vaut quand même les sauver. 

Alors il va résolument vers sa passion, « Agneau de Dieu qui porte et enlève le péché du monde ».

Dans la Passion selon St Jean, dans sa mort, Jésus remet l’esprit – s’agit de l’Esprit Saint qui l’unit au Père et qu’il répand sur le monde. Le coeur ouvert de Jésus libère du sang et de l’eau – il s’agit des sacrements dont vit l’Eglise.

Merci Jésus !  

Intention de prière pour aujourd’hui : (selon la Prière Universelle de ce soir)

  • Prions pour 
  • la Sainte Eglise, 
  • le Pape, 
  • le clergé et le peuple de Dieu, 
  • les catéchumènes, 
  • l’unité des chrétiens, 
  • les juifs, 
  • ceux qui ne croient pas en Jésus-Christ, 
  • ceux qui ne croient pas en Dieu, 
  • les pouvoirs publics, 
  • tous les hommes dans l’épreuve, 
  • ceux qui souffrent dans la pandémie

Intention d’action pour aujourd’hui : 

  • Préparons un petit oratoire pour participer à la célébration. de la Passion de ce soir.

Psaume 30 (31)

En toi, Seigneur, j’ai mon refuge ; 

garde-moi d’être humilié pour toujours.

Dans ta justice, libère-moi ;

écoute, et viens me délivrer. 

Sois le rocher qui m’abrite, 

la maison fortifiée qui me sauve.

Ma forteresse et mon roc, c’est toi : 

pour l’honneur de ton nom, tu me guides et me conduis.

Tu m’arraches au filet qu’ils m’ont tendu ; 

oui, c’est toi mon abri.

En tes mains je remets mon esprit ; 

tu me rachètes, Seigneur, Dieu de vérité.

Je hais les adorateurs de faux dieux, 

et moi, je suis sûr du Seigneur.

Ton amour me fait danser de joie : 

tu vois ma misère et tu sais ma détresse.

Tu ne m’as pas livré aux mains de l’ennemi ; 

devant moi, tu as ouvert un passage.

Prends pitié de moi, Seigneur, je suis en détresse. * 

La douleur me ronge les yeux, la gorge et les entrailles.

Ma vie s’achève dans les larmes, 

et mes années, dans les souffrances. * 

Le péché m’a fait perdre mes forces, 

il me ronge les os.

Je suis la risée de mes adversaires 

et même de mes voisins, + 

je fais peur à mes amis * 

(s’ils me voient dans la rue, ils me fuient).

On m’ignore comme un mort oublié, * 

comme une chose qu’on jette.

J’entends les calomnies de la foule : 

de tous côtés c’est l’épouvante. * 

Ils ont tenu conseil contre moi, 

ils s’accordent pour m’ôter la vie.

Moi, je suis sûr de toi, Seigneur, + 

je dis : « Tu es mon Dieu ! » *

Mes jours sont dans ta main : 

délivre-moi des mains hostiles qui s’acharnent.

Sur ton serviteur, que s’illumine ta face ; + 

sauve-moi par ton amour. *

Seigneur, garde-moi d’être humilié, 

moi qui t’appelle. 

[Mais qu’ils soient humiliés, les impies ; * 

qu’ils entrent dans le silence des morts !

Qu’ils deviennent muets, ces menteurs, * 

car ils parlent contre le juste avec orgueil, insolence et mépris.]

Qu’ils sont grands, tes bienfaits ! + 

Tu les réserves à ceux qui te craignent. * 

Tu combles, à la face du monde, 

ceux qui ont en toi leur refuge.

Tu les caches au plus secret de ta face, 

loin des intrigues des hommes. * 

Tu leur réserves un lieu sûr, 

loin des langues méchantes.

Béni soit le Seigneur : * 

son amour a fait pour moi des merveilles 

dans la ville retranchée !

Et moi, dans mon trouble, je disais : 

« Je ne suis plus devant tes yeux. » * 

Pourtant, tu écoutais ma prière 

quand je criais vers toi.

Aimez le Seigneur, vous, ses fidèles : + 

le Seigneur veille sur les siens ; * 

mais il rétribue avec rigueur 

qui se montre arrogant.

Soyez forts, prenez courage, * 

vous tous qui espérez le Seigneur !